Tridacna crocea
En préambule, en tapant « tridacna james fattheree » dans un moteur de recherche, vous trouverez plein d’articles très intéressants au sujet des bénitiers (ex. celui-là).
Mon bénitier est plus gros que ce que j’espérais. Mais c’est pas plus mal, ayant eu une mauvaise expérience avec un petit Tridacna maxima. Ce dernier était trop léger et s’est fait retourner par un crabe. Et se faisant attaquer au niveau du byssus, en une nuit c’était fini…
D’ailleurs, un conseil, virez tous les crabes que vous trouverez venant avec les pierres vivantes. Ne cherchez même pas à temporiser « pour voir », ou certains de vos coraux (ex. Stylophora) en pâtiront aussi.
Un deuxième conseil, prenez un bénitier de poids correct, c’est-à-dire suffisamment lourd pour ne pas se faire renverser ou retourner par BH, trochus, et autres crabes donc…Ne craquez pas sur les mini bénitiers qu’on peut voir dans le commerce. Certes magnifiques, ils sont beaucoup trop légers.
Un bon moyen d’identification :
Avant qu’il ne se fixe solidement à la pierre vivante (plateau) sur laquelle je l’ai posé, je lui ai cherché un support pour pouvoir le déplacer par la suite si besoin.
Le support avait également pour objectif de le protéger par le dessous au niveau du byssus, qui est son point faible (mauvais souvenir du crabe…).
J’ai essayé avec des galets plats de différentes formes et tailles, mais aucun n’allait car le Tridacna « bougeait » en faisant des soubresauts, à chaque mouvement des valves.
Un support DIY a alors été fabriqué avec une coquille Saint Jacques, rognée avec une pince coupante. Hé oui, on fait avec ce qu’on a sous la main :
Il se fixe relativement rapidement, en 2 jours de mémoire. On peut voir ci-dessous les fils collants du byssus. Une très bonne chose de faite :
Mis en haut du plateau, pour trouver la position idéale probablement en fonction du courant, il a pivoté sur lui-même, tout en étant fixé sur son support, de plus de 90° en 2 semaines :
5° :
90 ° :
100 ° :
A force de bouger, il est tombé plusieurs fois. J’ai fini par le mettre sur le sol, c’est plus sûr. A ce propos, plus que pratique ce support « Saint Jacques ».
Son siphon exhalant lui sert de moyen de défense également. Je l’ai vu dégager vite fait un machin-pode en lui soufflant dessus, très efficace.
Mon Tridacna, qui est vraiment le joyau de mon bac, a maintenant 6 mois. Je pense (je dis bien je pense) qu’il ne se porte pas trop mal, on peut voir que la coquille se développe légèrement (bordure blanche) :
Ayant lu d’autres articles récemment, je pense qu’il acceptera bien volontiers encore plus de lumière. Je ne sais pas encore comment je vais faire pour améliorer ma rampe d’éclairage à cet effet…On est loin des 1 à 2 mm de croissance moyenne mensuelle reportée dans la littérature.
Quelques clichés sous tous les angles et réglages possible (mais garantis sans retouches). Et encore, j’ai fait du tri :
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