Monomanie : Sorte de trouble mental dans lequel une seule idée semble absorber toutes les facultés de l’intelligence.

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Mes tentatives de sauvetage d’orchidées

Voici mes expériences avec des cas plus ou moins impossibles.

En octobre 2007, on m’a confié une plante mourrante, vraisemblablement un miltonia d’après la description. Ce dernier a passé l’été dans le jardin à même le sol. Le dépotage a montré quelques iules bien sympathiques, qui, bien qu’inoffensives ne font pas partie de mes bêtes préférées… Le substrat était composé d’une espèce de carrés de fibres bleu fluo, ressemblant à de la laine de verre, apparemment souvent utilisé par les fleuristes. Une boule de sphaigne se trouvait au milieu emprisonnant les racines bien sûr détrempées. TOUS les pseudobulbes étaient pourris et ont donc été jetés. J’ai donc rempoté avec peu d’espoir tout de même sans pseudobulbe, mis dans la serre de balcon. Depuis, il est sortie de la serre faute de place. Deux mois après, une petite pousse est apparue. Et voilà ce que cela donne au 25 janvier 2008 :

En décembre 2007, de passage chez un pote, je récupère un phalaenopis, hybride certainement, substrat complètement desséché. La plante était laissée pour morte. Bien qu’il n’y ait plus aucune feuille, les racines avaient l’air encore en forme à travers le pot. Il restait aussi deux hampes non encore sèches.
De retour chez moi, hop, trempette et dans la serre de balcon. Je l’ai un peu délaissé, n’ayant même pas pris le temps de la rempoter comme j’aurais dû le faire. Malgré cela, un mois après, une petite feuille pointe le bout de son nez, et la hampe montre également signe de vie. Je suppose que c’est un keiki car vu l’état de la plante, une autre hampe tiendrait à du miracle. Ce que ça donne au 25 janvier 2008 :

Cas plus classique : des cannes de dendrobium récupérées de maman après leur déménagement en octobre. Elles étaient infestées de cochenilles. Une recette bio qui a bien marché, mais qu’il a fallu renouveller plusieurs fois : mélange d’un verre d’eau tiède, d’une cuillère à café d’huile de cuisine et d’une cuillère à café de liquide vaisselle. Le mélange est vaporisé sans retenue sur tout, et surtout aux creux des embranchements. En octobre, puis plein de keikis partout au 25 janvier :

Et encore deux phalaenopsis hybrides qui ont pris l’eau d’un peu partout…aussi bien dans le coeur des feuilles que dans le pot : plus aucune racine. En attendant de trouver des bocaux plus grands, je me suis contenté d’un pot de confiture et d’un verre à moutarde avec un fond d’eau. En espérant que ça réussisse…En tout cas, le point de référence au 25 janvier :

Cas de mon petit bout de vanille. Une collègue m’avait ramené en août 2007 un morceau d’environ 20 cm, qui commençait déjà à sécher à une extrémité.
J’ai bien tenté la solution d’un lit de mousse de sous bois, mais cela a failli tout faire pourrir puisqu’il ne restait plus que l’unique tige latérale et ses deux feuilles (j’ai dû carrément jeter la tige principale).
J’ai aussi tenté de laisser le peu qui restait sans rien, suspendu dans l’aquarium, juste au-dessus de la surface de l’eau. Malgré la très forte hygrométrie de l’aquarium, les 2 feuilles commençaient à se rider. Mais une petite protubérance pouvant être une racine pointait.
Alors en dernier recours, j’ai plongé le machin dans un pot rempli d’un mélange classique d’écorces de pin. Et depuis, il tient, les feuilles se sont lissées et ont retrouvé un beau vert. Oui mais voilà, j’ai pas observé ne serait ce qu’un seul millimètre de croissance…
J’ai finalement craqué : j’ai dépoté pour regarder ce qui se passe au niveau des racines, voir s’il y en a :
1ère photo 29 août 2007, 2e photo 3 février 2008

Bien que rassuré de la présence des 2 (!) racines, la lenteur du développement racinaire (5 mois tout de même) m’a poussé à planter le bout dans du terreau classique avec quelques écorces de pin sur le dessus. J’espère voir enfin démarrer la plante lors du printemps.

Bien que certains cas ne méritent pas tant d’effort, ça vaut quand-même le coup d’essayer pour apprendre par exemple sur le système racinaire de telle ou telle plante. Ca permet également de voir comment on vend les orchidées avec leur substrat d’origine, avec ou sans boule de sphaigne, faire une autopsie quoi :) . On fait alors plus gaffe lors de l’achat d’une plante.
Puis on se fait la main à rempoter et à expérimenter différents types de culture ou mélanges de substrat, pour que le « métier » rentre un jour…
Mais à force de s’occuper des plantes mourantes, on risque vraiment d’oublier de s’occuper de toutes les autres qui sont encore en bonne santé.

Encore un vuylstekeara (« cambria ») apparemment mal en point que va me confier une amie, et après j’arrête les frais pour profiter des miennes, qui sont encore en forme.

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