Monomaniac fr

J’ai la chance de bosser à côté des Jardins du Luxembourg, ce qui me permet d’y manger tous les midis dès que le temps devient suffisamment clément.

Depuis quelques jours, un « prophète » (ou plutôt sa tête) est venu s’installer près de l’endroit où on a l’habitude de prendre nos quartiers.

« Le prophète » par Louis Derbré :

En cherchant à en savoir plus, je suis tombé sur cette galerie photos de Marc sur Paris, tout simplement sublime…

Encore et toujours mon Haraella odorata (ou Haraella retrocalla) qui me gâte, avec sa troisième fleur, et une quatrième hampe en préparation. Très généreuse cette petite
Et enfin, j’arrive à sentir le parfum citronné, dont tout le monde parle.

Juste avant la troisième fleur :
Avec la deuxième qui est tombée pour la photo

Doublette :

Schoenorchis pumilum d’après l’étiquette, à propos duquel j’ai pas trouvé d’infos sur la toile (encore une histoire de synonymes probablement), a refleuri mais je n’avais pas fait attention jusque-là.
En effet, je croyais que c’était le reste de la floraison de janvier, quand je l’avais acheté à la Fac de Pharma. Une bonne surprise donc
En plus, c’est une toute petite plante qui se fait discrète.
La fleur ne doit guère dépasser 2 mm.

Schoenorchis pumilum, une vraie mini :
[singlepic id="1679" w="320" h="240" mode="" float="" ]

En trainant (encore) du côté des jardineries-bricolage lors d’un jour férié en ce mois de mai, je suis tombé sur cette expo dont j’ai rapporté ici quelques photos :

[Show as slideshow]

[View with PicLens]

Vu l’affluence, ces magasins se portent plutôt bien en ce début mai bien ensoleillé.

Peu importe, qu’on aime ou pas, ça a le mérite d’interpeller. En tout cas, je ne porte aucun jugement. Mais pas sûr qu’elles rapportent beaucoup…

Que sont-elles devenues ? Pas trop mal depuis la dernière fois, à part les dendros qui font un peu la gueule, je sais pas bien pourquoi.

S’il y a eu des pertes ? Un dendro justement qui a vu ses 2 feuilles jaunir et sécher. Peut-être qu’il y a eu d’autres (petits) dendros dans le bac communautaire sans que je ne m’en aperçoive, les feuilles sèches pouvant se confondre avec la sphaigne. Je sens que ça va être un dimanche de rempotage pour ces petites.

Aucune perte concernant les phals, Mokara et Rhynchostylis retusa.

26 avril 2008 :
Il y a des espaces car certaines (non, elles sont pas mortes j’vous dis…) ont été adoptées par de généreux et sympathiques passionné(e)s
L’eau qu’on voit sur les 2 premières photos (phalaenopsis hybrides), provient des vaporisations du mur. Pas d’inquiétude, j’éponge avec du papier essuie-tout.

[Show as slideshow]

[View with PicLens]

Quelques gros plans pris le 01 mai 2008 :

Dendrobium hybride rempoté vers 3 mois :
Sa taille permettait de le mettre en pot à l’époque en même temps que quelques autres. Ces rempotées ont subi une attaque récente de pucerons, mais tout va bien depuis.

Très jeunes plantules de phals hybrides :
Je peux pas me résoudre à les jeter, que voulez-vous…Mini racines et mini feuilles qui poussent.
[singlepic id="1675" w="320" h="240" mode="" float="" ]

La plus grande plantule de phal :

Mokara :

Rhynchostylis retusa :
Les 2 extrêmes. Plus que 10 ans à attendre

Pour l’acclimatation des plus grandes et leur séparation en pots individuels, à part pour les Dendrobium, j’hésite vraiment sur le mode de culture : sphaigne pure, où elles sont actuellement ? Mélange avec petites écorces ? Racines nues en vase ? Ou même hydroculture pour les phals ?
Elles n’ont que 5 mois, alors faut pas se tromper. En même temps, il faudra le faire un jour car elles ne vont pas pouvoir vivre tout le temps bien peinard dans la mini serre, avec une hygro supérieure à 90%.

Sur la toile, en faisant des recherches sur l’helxine, que je compte incorporer à mon mur sous serre (je ne sais pas encore comment), je suis tombé sur ce très beau blog Du Japon dans un jardin où je me suis laissé perdre :

Très bonne balade à votre tour