« Monomaniac style », c’est-à-dire avec beaucoup (trop) de minutie et de petits détails…Bref, ça prend un certain temps, voire un temps certain, sans compter le temps de la pêche en elle-même dans le bac.
J’ai apporté des modifications dans la manière de faire au fur et à mesure des envois, pour essayer de tout améliorer. Résultats :
Bien se laver les mains, et se couper les ongles. Si si, car on risque que couper les sachets respirants !
Nettoyer et préparer le plan de travail avec tous les outils nécessaires (torchon, éponge, récipients plastique, verres, pipette, bol, épuisette, sachets respirants). Tout doit être propre.
Mettre le sachet respirant dans un verre, mettre le verre dans un récipient, ici un grand bol. Mettre de l’eau du bac dans le bol au cas où la crevette tombe à côté du verre. Un morceau de mousse bleue dans le sac pour rassurer les crevettes et pour qu’elles puissent s’accrocher. Si on a de la mousse noire, c’est encore mieux : entre les 2 morceaux bleu et noir dans le sachet, les crevettes s’agglutinent sur la mousse noire.
Remplir le verre à ras bord pour faciliter le transfert. Le transfert des crevettes préalablement pêchées peut démarrer, entre le contenant plastique et le sachet respirant.
Avant de fermer les sachets, on peut aspirer les dernières saletés au fond à l’aide d’une pipette.
Il m’arrive de mettre aussi un tout petit bout de feuille de catappa pour le voyage. Bien éponger l’extérieur des sacs.
Froisser du papier journal en boules, et disposer ces dernières au fond d’un grand sac plastique sans défaut (non troué).
Mettre les sachets respirants par dessus le papier froissé. Les aspérités créées évitent de couvrir sur toute la surface des sachets, sinon le transfert gazeux aura du mal à se faire, et ça respirera moins donc…
Remplir le sac de boules de papier froissé, puis fermer le sac. Le fait de mettre les sachets à l’intérieur d’un grand sac en plastique permet de diminuer le risque que l’eau se répande dans tout le carton si il y a un accident (on ne maîtrise pas tout le process à la Poste…). Le papier permet d’absorber l’humidité, car il y en a toujours : condensation ou/et micro fuites des sachets ? J’ai du mal à savoir la part des deux. Cette méthode permet de bien caler les sachets, tout en laissant suffisamment d’air.
Essayer de trouver un carton solide.
Blinder le carton de papier bulles et autres poches d’air.
S’il fait un peu frisquet, et s’il y en a à disposition, on met une couche supplémentaire : boîte en polystyrène, dans le carton.
Si on utilise une chaufferette, il faut toujours avoir à l’esprit que la chaufferette a besoin d’air pour fonctionner (réaction chimique).
NE PAS mettre la chaufferette dans une boîte hermétiquement fermée, surtout si la boîte contient des sachets respirants avec des crevettes à l’intérieur !
Faire un trou dans une paroi de la boîte, et coller la chaufferette dessus (face intérieure). Cette dernière pompera l’air de l’extérieur via le trou, tout en chauffant l’intérieur de la boîte.
Je n’utilise QUE des « Kordon breathing bags », pas de substitut chinois qu’on peut trouver sur eBay. Cela a donc un certain prix.
Le poids d’un carton fait entre 1 et 2 kg, dépendant du nombre de sachets nécessaires. Il peut faire moins de 1 kg exceptionnellement en configuration « printemps-été » (2-3 sachets, pas de chaufferette, pas de boîte en polystyrène)
Quelques infos sur les prix :
Colissimo recommandé : 11,30 Euros (< 2 kg). Ce n’est pas la garantie absolue, mais apparemment il y a plus de soins apportés à leur manutention. Ça vaut le coup de se mettre toutes les chances de son côté pour qu’elles arrivent à bon port.
Sachet respirant : 0,50 Euros le sachet (sans compter les fdp pour les acheter)
Chaufferette : 1 Euro
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